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Travail de Aileen-Noemi Fuog

Aileen nous emmène à travers trois pages web explorer différents aspects qui la définissent. Sur la première page, sa passion pour les phasmes est mise en avant . La deuxième page nous transporte à la recherche d'une hypothétique maison familiale abandonnée dans un petit village montagnard suisse. Par‑dessus ces images, Aileen demande aux membres de sa famille de lire un texte qu’elle a écrit, intitulé Nous sommes des gens ( écrit lors d'un atelier avec Yves Renaud), cherchant ainsi à définir ce que représente sa famille. Le montage sonore, réalisé entre décalage et superposition, perturbe la compréhension des paroles, créant un brouhaha indistinct qui symbolise à la fois l’individualité de chaque membre et leur existence en tant qu’entité familiale. Enfin, sur la troisième page, Aileen partage un lieu de villégiature en Italie . Les photos semblent être de simples images de vacances, montrant des pêcheurs en pleine action. Cependant, le texte apparaît progressivement, révélant des paroles troublantes, telles que « Sans identité, ils n’existent pas », « Les morts inexistants gisent sur le sol » ou encore « Les filets déchirés, ils arrivent et hurlent de désespoir ». On ne sait si ces paroles évoquent la tragédie des pêcheurs en difficulté financière, ou celle des migrants tentant d’atteindre les plages de cette petite station balnéaire.

« Les thèmes de mes pages sont relativement sombres, comme l’abandon, le désespoir et la mort qui s’approche. La page avec le phasme présente une exubérance biologique, qui est tout de suite ternie par la couleur du fond qui est la couleur du deuil, c’est un bon exemple de l’importance et de la force du choix chromatique.  »

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